TIMIDE MOI ? TROP PAS !
- Maylis Seguier
- 18 oct. 2020
- 1 min de lecture
La rentrée n’est généralement pas le meilleur moment pour les timides contraint à se confronter à nouveau à des situations qui agissent sur eux comme des brouilleurs de pensée.
La timidité, c’est physique, quasi automatique. Comme si tu percevais d’un coup trop d’intention, d’intérêt porté sur toi, trop de lumière, de brouhaha qui te presse et t’oppresse.
A chaque timide ses sensations : le vide qui s’impose et te déborde juste à l’instant précis où il ne faudrait pas. Cette agitation interne bizarrement trop agréable que l’excès de parole d’alcool ou de gourmandises ne parvient pas à dompter ou encore cette étrange sensation que tu est juste dissocié de son corps, que tu voudrais bien…mais que tu ne peux pas.
La timidité ça t’entraîne à accepter la solitude ou l’ennui plutôt que le risque de se confronter à des peurs plus profondes.
Tout ne sera peut-être pas parfait
Il faudra peut-être risquer de tomber le masque, exposant fragilités et faiblesses
Oui, ça fait mal, parfois, un peu trop, trop longtemps, trop debout, trop tout rouge
Et même que peut être ça finira mal…
Ou pas.
La timidité n’est pas une fatalité.
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